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jeudi 21 décembre 2006

Le vendredi, 13 oct. 06 ... Le réveil



La chiesa suona (l’église sonne). Il est 7h00 du matin

Robert dort. Je paresse.

Les cloches retentissent à nouveau, 7h30.

Le coq chante.

Je me lève et me dirige vers la cuisinette pour ouvrir les volets de la fenêtre de la terrasse.

Mon petit balcon donne sur une ruelle, sous laquelle l’eau d’un torrent s’écoule.

Je souris. J’avais demandé un balcon et payé 5 euro de plus, en pensant que j’aurais une vue sur la mer.

Ce qui s’offre à moi est tout autre mais sans doute plus bavard que la mer qui chante.

Au premier plan, un jardinet, quelques tomates, un citronnier et une vigne qui pousse sur une pergola.

Au fond, un mur de pierre de deux mètres de hauteur soutien une bande de terre à peine un mètre de profondeur. Il semble y pousser des oignons et un oranger.

Puis un autre mur de pierre, au dessus, de quatre mètres, je dirais, avec un garde-fou.

Il mène à un autre jardin, un arbre fruitier, des plantes dans des pots de grès, des vignes, une table et trois chaises sous l’arbre.

Et ça monte encore. Un autre mur, de trois mètres et cette fois une rangée d’arbres fruitiers.

Et là, juste au dessus d’un autre mur de trois mètres se dresse enfin une maison, trois couleurs, rose pâle, rose foncé et jaune crème, une seule porte. Les volets verts des six grandes fenêtres sont entrouverts.


La chiesa suona ancora . Il est 8h00.

À gauche de la maison, un mur de pierre et une petite cour. Une dame étend son linge sur une corde à poulie. De longs cheveux blancs tombent sur ses épaules.

Dans la cour, des pots de fleurs.

Un autre mur de pierre, un oranger.

Puis, plus haut encore, une petite construction grillagée et toujours plus haut, des vignes et d’autres arbres fruitiers. Tout un coin de campagne à la verticale sur ce pan de montagne abrupte.


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