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jeudi 31 mai 2007

Le dimanche, 22 oct.06 / Direction Fumone

Nous nous levons plus tard que prévu. Je suis le réveille-matin officiel. Je suis toujours la première debout.

C’est la course folle. Il faut vider et quitter « notre maison de Toscane ».

Ça me rend un peu triste. Nous saluons Antonio et sa compagne et partons en direction de Rome, plus précisément, pour Fumone, Frosinone.

Par l’autoroute, nous traversons la Toscane, l’Ombrie qui est également très belle puis nous arrivons dans le Latium.




À quelques dizaines de kilomètres de notre destination, après avoir regardé le parcours sur la carte, j’indique à Robert la route à suivre.

Mais il ne m’écoute pas et prend la direction opposée.

Je ne m’en fais pas, Robert se retrouve toujours.

Je ne sais vraiment pas comment il fait, moi qui réussis à me perdre dans mon propre village!

Les petites routes étroites montent dans les montagnes. L’inquiétude me gagne, le vertige également. C’est que ces petites routes n’ont pas d’accotement. Que des parapets écorchés et surtout …le vide. Et nous montons, montons.

Je blêmis.

« Une préparation pour les Alpes », me dit Robert en riant.

Nous passons devant le lac di Canterno. Il est tout petit pour nous qui sommes du pays des lacs.

Il est situé dans un parc.

Et sur le bord du chemin, se sont installés des vendeurs itinérants. Un vrai marché aux puces au milieu de nulle part. C’est hallucinant!

Nous trouvons Fumone.

Je n’ai pas l’adresse de notre maison mais celle d’Elisabetta et de sa mère Silvia, ainsi que leur numéro de téléphone. Nous ne trouvons pas mais tel qu’indiqué par le propriétaire, Diodato, nous nous renseignons « au bar ». Le patron ne parle ni français, ni anglais il nous indique donc en italien la route pour se rendre à un autre bar. Et le plus drôle, les 4 ou 5 clients du bar sortent avec nous pour nous indiquer le chemin. Ils parlent tous en même temps en faisant de grands gestes. C’est sympathique!

Nous arrivons au second bar, pas très loin et de là on nous envoie à un troisième bar-restaurant.

Nous sommes épuisés par la route et nous nous demandons si ces dames existent réellement.

Finalement, le patron du troisième bar nous offre de téléphoner au numéro indiqué sur ma feuille.

Nous comprenons que c’est la façon de faire habituelle de Diodato…nous nous sommes seulement trompés de bar la première fois…

Elisabetta et sa jeune sœur viennent nous chercher pour nous conduire à notre maison.



Photo fournie par Diodato (Google Earth)

Nous montons sur la colline de Fumone.

Cette colline ayant 800 m de hauteur, la maison doit bien se trouver à 600m.

La vue est superbe. Nous voyons les montagnes bleues des Apennins qui se dressent derrières les hautes collines.


Et de cet endroit, nous apercevons plusieurs villages dans les vallées. Incroyable!

Nous nous installons. La demeure n’est pas bien grande mais nous ne sommes que deux.

Elisabetta nous donne le cadeau de bienvenue de Diodato, un paquet de biscotti à l'anis, spécialité de Fumone. Miam miam!

C’est vraiment bizarre de voir que la maison semble habitée.

Le frigo est à moitié plein, les armoires et dépenses sont pleines à craquer!

Nous avons une immense terrasse sur laquelle nous nous prélassons.


Nous contemplons le coucher de soleil puis nous regardons les milliers de lumières qui s’allument dans les villages.



Il fait 26 degrés!

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lundi 21 mai 2007

Le samedi, 21 oct.06/ Colle Val d'Elsa

Comme il a plu toute la nuit et que la pluie fine continue à tomber, nous décidons d’aller faire les courses. Demain, dimanche, tout sera fermé.



Sur la route, encore une fois, je fais arrêter la voiture pour prendre une photo.

Je m’avance dans l’oliveraie, une dizaine de pas…je prends ma photo et en revenant je me rends compte que mes chaussures ont le double de leur poids. La terre glaiseuse et détrempée y a adhéré. J’ai beau m’essuyer les pieds, j’en ai toujours autant.


Je dois me déchausser et Robert insiste pour nettoyer mes chaussures.
Pas question que je retourne dans « sa belle voiture neuve » dans cet état!
-Je ne te laisserai plus jamais sortir, me lance-t-il, tu ne fais que des bêtises!
:-P


Nous nous arrêtons dans une coop .
On y trouve de tout.
Des pâtes fraîches, du gorgonzola à un peu plus de onze euro le kg, des biscuits, du vin rouge, du vinosanto et du scotch pour Robert.

Nous partons tôt en après-midi, visiter Colle Val D’Elsa. Le temps est toujours gris mais il tombe peu de pluie.



Nous arrivons directement dans « l’alto » de Colle.

Le bourg est ceinturé d’une muraille datant du XIIIe siècle. Il y a peu ou pas de touristes, ce que nous adorons.



Que pour la porte!

Il y a des boutiques de cristal. Magnifique! C’est la città del cristallo, la ville du cristal.
D’autres boutiques vendent de la céramique. Superbe!
Nous entrons dans l’une d’elles et faisons quelques achats. La propriétaire écoute le dernier cd d’Andrea Bocelli!

-Oh! Andrea Bocelli, lui dis-je.

« Vous le connaissez? J’ai presque tous ses cd! »

Je lui souris. Moi si je le connais?
-L’adoro!
Bon, je ne peux m’entretenir sur ce sujet avec elle, en italien. Mais, tout le monde devrait savoir qu’Andrea…il est à MOI! Hahaha!!! :-D


Tour de la cathédrale

Via Romite

Un magnifique jardin


La basse ville
Haute et basse ville

À l’extérieur, dans la haute ville, il y a un ascenseur qui mène à la basse ville, plus moderne mais qui nous plait beaucoup moins.



Nous passons dans le tunnel médiéval, sous la ville.